Tamia emploie sa voix, ou plutôt ses voix, comme un stupéfiant instrument. Enigmatiquement reliée à toutes les techniques et à toutes les pratiques venues de la nuit des temps, sa voix crée sans relais une sorte d'émotion pure.
Le Monde
Voilà un chant nouveau, accompli avec une musicalité infinie, une technique parfaitement maîtrisée et une imagination au service de la poésie.
New York Times
Cette voix n'est pas limitée à un style, ses couleurs s'étendent de l'aigu le plus pur aux graves les plus profonds. Elle semble évoluer dans cette diversité avec maîtrise.
Asahi – Japon
ACTUALITÉS
Décembre 2022 : sortie d'"Unlimited Colors"
Cet album est le fruit d'une épopée. Les tous premiers éléments de cet album datent de l'année 2000 ! En 2009, Tamia entreprend de les développer, sans but précis. En 2013, à l'occasion d'un concert privé au château de la Roche Guyon, elle chante avec sa harpe africaine et joue au piano quelques unes de ces nouvelles pièces. Les bases de l'album sont là : alliance de son chant le plus archaïque, improvisé, et de mélodies où transparaît la culture classique transmise par sa mère, organiste (cet album lui est dédié).
Elle se consacre alors entièrement à ce projet et installe son « home studio ». S'ouvre une nouvelle ère de son parcours musical avec l'instrumentation.
La production a été assurée par l'association EOLICO. En décembre 2022 « Unlimited Colors » est terminé. Entretemps Valentin Chancelle, jeune ingénieur du son de grand talent, est entré dans la danse.
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PARCOURS
Tamia Valmont, longtemps connue sous le nom de Tamia*, apparaît sur les scènes au début des années 70. S'ensuivent 30 années d'une carrière internationale, unanimement saluée par les médias.
Dès les années 70, elle participe à de prestigieux évènements tels que le Festival de Jazz de Châteauvallon aux côtés de Michel Portal, le Festival de Musique Contemporaine de Royan, le Festival d'Automne à Paris...
Les années 80 s'ouvrent avec une deuxième commande du Festival d'Automne pour un solo. Elle aborde alors un genre qu'elle développera jusqu'à aujourd'hui : la polyphonie en solitaire (sa propre voix enregistrée successivement en multipistes).
Ses deux premiers disques, en solo – et en autoproduction – seront son passeport. Commencent alors les tournées vers l'Europe, les Etats-Unis, le Japon... Elle enregistre ensuite deux disques en duo avec le percussionniste Pierre Favre pour ECM.
Avec les années 90, la composition prend une place prépondérante. Elle reçoit une commande de l'Etat français pour l'écriture d'une musique qu'elle chantera avec le «Tamia vocal art ensemble», un groupe de neuf chanteuses.
Dans son album «Les chants de la terre», produit en 1999 par Universal, elle élargit son univers à d'autres instruments, notamment les cordes. La réédition de ce disque par Eolico sort en 2017.
En parallèle, elle enseigne le chant depuis 1973.
A partir de 2001, elle se consacre pleinement à la formation de comédiens et chanteurs professionnels.
Et travaille par ailleurs à la composition de son 7ème album "Unlimited Colors".
* Ne pas confondre avec la chanteuse canadienne, née en 1975, connue professionnellement sous le nom de Tamia.
ILS EN PARLENT
Un voyage fascinant à travers toutes les possibilités vocales.
Serge Loupien / Libération, 1978
Tamia appartient à ces inclassables de toutes les musiques, classiques ou non, qui inventent patiemment une musique et sa pratique.
Francis Marmande / Le Monde, 1978
Une voix de femme magique et irréelle, venue du fond des âges et des abîmes du corps. L'étendue de ses possibilités est phénoménale.
Pascal Anquetil / Le Monde de la Musique, 1979
C'est la première fois depuis longtemps que j'ai été à ce point sonné par une musique expérimentale venue d'Europe.
Tom Johnson / The Village Voice, 1979
Une voix exceptionnelle. Un mélange de composition et d'improvisation. Stupéfiant!
Vered Levi-Unger / Kol Hair, 1982
Une chanteuse qui traite sa voix comme une foule d'instruments.
Michel Contat / Télérama, 1983
Des éléments musicaux de toutes les régions du monde... sans aucune référence ethnique.
Jürg Bachmann / Basler Zeitung, 1984
Une étendue de quatre octaves, un chant sans paroles, Tamia parle pourtant toutes les langues de la terre.
Christine Mulard / Jazz Hot, 1988
Musiques sans âge qui voyagent dans l'antiquité autant que dans le futur. Sonorités magiques pour une aventure cosmique, hors du temps.
Fara C. / L'Humanité, 1992
La magie sourd de la fusion entre musiques occidentales et musiques du monde. Une polyphonie hors du temps.
La Tribune de Genève, 1994
"Les chants de la terre" fait partie de ces disques qui, tout en reflétant un parcours propre, redonnent toute sa noblesse à l'expression "musique du monde".
David Sanson / Classica, 1999
Tamia revisite les continents et les réinvente, sans aucune parole, jouant des possibilités incroyables de la voix humaine.
Jean-Jacques Birgé / Médiapart, 2016
Tamia Valmont a chanté dans de nombreuses salles parisiennes, dont la Grande Halle de la Villette, le Théâtre des Champs Elysées, la Cigale, Bobino, le Café de la Danse, le Trianon, la Chapelle de la Sorbonne et la Chapelle des Lombards, le Théâtre Edouard VII......
Elle a été invitée par de grands festivals internationaux parmi lesquels:
- Festival d'Automne à Paris:
«Rorschach» en 1976 – Duo avec Françoise Achard
«Senza Tempo» en 1979 – Ce solo a aussi été donné à New York (dans le cadre d'une tournée aux USA), Rome, Copenhague, Pise, Genève, Montréal, Bâle, Berlin... et dans de nombreuses villes en France. - En duo avec le percussionniste Pierre Favre : Festivals de jazz de Zűrich, Pise, Grenoble, Angoulême, Berne, Nuremberg, Umeå (Suède) et Festivals de New Music de New York, Darmstadt, Heraklion, Bourges, Milan, Tampere (Finlande), Tokyo...
- En duo avec le danseur et chorégraphe Yano : Festivals de Danse à Lille, Londres, Châteauvallon, Paris Musée d'Art Moderne.
- Avec le Tamia Vocal Art Ensemble : Festivals à Helsinki, Athènes, Lanzarote (Iles Canaries), Théâtre de la Bastille à Paris...
Elle a collaboré avec des compositeurs de musique contemporaine parmi lesquels René Koering, Jean-Christophe Desnoux, Georges Aperghis, avec des jazzmen, comme Michel Portal, Barre Phillips, Siegfried Kessler, Joe McPhee, et aussi avec des percussionnistes tels Jean-Pierre Drouet, Zaka Percussion, Fredy Studer.
Elle a donné des conférences sur la voix dans différents pays, notamment à Paris au Centre Pompidou.